D’après l’ancien chef du gouvernement, « refuser de chercher des solutions par crainte que cela puisse bénéficier au RN relève d’une logique assez étrange ». À son avis, le gouvernement a « bien formulé » la problématique puisque Mayotte fait face à une « croissance démographique massive ».
Édouard Philippe soutient la mesure exceptionnelle face à la situation à Mayotte
Jeudi 15 février, sur les ondes de France Bleu Mayenne, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a exprimé son avis concernant l’annonce faite dimanche dernier par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Ce dernier envisage une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol à Mayotte, le 101e département français.
Édouard Philippe a souligné la situation démographique exceptionnelle de Mayotte, une petite île qui subit une immigration massive en provenance de pays voisins. Il qualifie cette situation d’exceptionnelle et extrêmement préoccupante.
Édouard Philippe : un soutien à la suppression du droit du sol à Mayotte
L’ancien chef du gouvernement a rappelé que, lorsqu’il était aux commandes, en 2018 et 2019, le gouvernement avait déjà durci les conditions et limité certains critères d’accès à la nationalité. Il se déclare donc plutôt en faveur de la proposition de suppression du droit du sol à Mayotte, estimant que cette question est pertinente.
Réactions politiques face à la suppression du droit du sol à Mayotte
Cette initiative a suscité de vives critiques de la part de la gauche, tandis que la droite et l’extrême droite l’ont accueillie avec enthousiasme. Pour Édouard Philippe, l’appui du Rassemblement national ne devrait pas contraindre le gouvernement à faire marche arrière. Le président du parti Horizons estime qu’il serait étrange de s’interdire de trouver des solutions par peur de faire le jeu du RN.
Il insiste sur le fait que si des restrictions drastiques ne sont pas imposées à l’accès à la nationalité française à Mayotte, il n’y aura pas de solution pour ce territoire.
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